
Creusetella

Carte d'identité
Cooperative
- Département
- PNR
- Pays/PETR
La démarche en bref
La noisette sauvage est omniprésente en Creuse, mais quid de sa culture ? Le développement d'une filière noisette avait été à l'étude voici trois ans dans le cadre du syndicat mixte Est-Creuse développement. Le projet fait son chemin et doit entrer dans le concret en 2023. Un chemin qui passe par l'Italie
Acteurs
- Demandeurs d'emploi
- Agriculteurs
- Collectivités territoriales
test
l’entreprise Jean Hervé
Est Creuse Développement
Maire, élus, agriculteurs
Contexte
Depuis 3 ans, le syndicat mixte Est Creuse travaille sur un projet de création d’une filière de la noisette sur le département et a déjà réussi à convaincre une dizaine d’agriculteurs et d’investisseurs de se lancer dans l’aventure. Pour l’instant, une centaine d’hectares propices à la plantation de noisetiers ont été repérés mais il faudrait atteindre 200-250 hectares pour pouvoir lancer une filière complète avec la création d’une coopérative pour mutualiser les machines pour récolter, casser et préparer les noisettes pour la consommation.
Objectifs
L’objectif n’est cependant pas de recouvrir la Creuse de noisetiers, la majeure partie du département ne serait d’ailleurs pas propice à cette culture, mais bien proposer un peu de diversification dans la production agricole creusoise. Avec un rendement moyen de 7.5 tonnes/hectare, la Creuse pourrait atteindre rapidement le 3ème rang national si l’objectif des 250 hectares est atteint. Pour les modes de production, les futurs producteurs creusois envisageraient aussi bien le mode dit « conventionnel » (celui avec des traitements…) que l’agriculture biologique.
Mise en œuvre des actions
Il y’a fort à parier que ces deux entreprises seraient intéressées pour s’approvisionner auprès de nouveaux producteurs locaux. Si l’implantation de la culture de la noisette prend en Creuse, la filière pourrait même à terme viser une « Indication Géographique Protégée ». Affaire à suivre donc mais il est fort possible que, à la façon de la mode des « colas » locaux il y’a quelques années, vous retrouviez un « nutella creusois » sur la table du petit-déjeuner lors de vos escapades en Creuse dans quelques années.
Résultats
Il y’a fort à parier que ces deux entreprises seraient intéressées pour s’approvisionner auprès de nouveaux producteurs locaux. Si l’implantation de la culture de la noisette prend en Creuse, la filière pourrait même à terme viser une « Indication Géographique Protégée ». Affaire à suivre donc mais il est fort possible que, à la façon de la mode des « colas » locaux il y’a quelques années, vous retrouviez un « nutella creusois » sur la table du petit-déjeuner lors de vos escapades en Creuse dans quelques années.
Facteurs de réussite
En France, la coopérative UNICOQUE a accéléré le développement de la production de noisettes depuis une dizaine d’années notamment dans le département du Lot-et-Garonne (50% de la production nationale) et du département voisin du Tarn-et-Garonne (20%). De 8000 tonnes en 2012, la production nationale est passé à plus de 48 000 tonnes en 2020 avec des rendements de l’ordre de 5 à 10 tonnes par hectare. (source Agreste)
Freins
Tous les feux peuvent donc sembler au vert si ce n’est le risque accru de sécheresse et les changements climatiques dont nous sommes les témoins ces dernières années et en particulier ces derniers mois. Car comme toute production agricole, la culture de la noisette requiert d’avoir recours à un système d’irrigation contrôlée et donc de disposer de ressources en eau suffisante. Or la Creuse est dans une situation hydrique critique et, sans changement majeur dans les semaines à venir, s’oriente vers une année 2023 très compliquée.
Enseignements
Un petit bémol cependant : actuellement, en raison d’une surproduction mondiale et d’une forte baisse de la consommation, les producteurs de noix de Corrèze n’arrivent pas à écouler leur production et risquent fort de perdre toute leur récolte de l’année passée à moins de payer pour pouvoir la conserver dans des bâtiments tempérés en raison des températures élevées de cet hiver 2023.
Perspectives
Si pour l’instant rien n’est acté, le développement de cette filière de la noisette creusoise pourrait intéresser 2 entreprises industrielles installées en Creuse : la pâtisserie « Les Comtes de la Marche » qui produit notamment le fameux gâteau « Le Creusois » dans son usine de La Celle-Sous-Gouzon, l’entreprise « Jean Hervé« , créé en 1976 par l’un des pionniers du bio et qui s’est installé à Boussac depuis 2017 avec une unité de production de 3 300 m² pour y produire sa gamme sucrée (pâte à tartiner, poudres de noisettes, pralin etc…) vendue dans les magasins bio en France et en Europe.





